
Ce pourrait être une rencontre dans un bar d'hôtel, un après-midi d'hiver, ou dans l'ombre d'une maison amie, un jour écrasé de soleil. Entre ces deux femmes immenses et secrètes, il y aurait de la pudeur et des confidences, l'instinct du partage et un immense respect.
Ce n'est pas à un duel de divas que nous invite Dorsaf Hamdani en chantant Barbara et Fairouz. "J'avais envie qu'elles se parlent l'une à l'autre", dit-elle simplement. Un peu comme si Dorsaf devenait une soeur de ces deux grandes aînées si lointaines et si proches l'une de l'autre.
Il fallait créer un climat propice entre musiciens tunisiens et français pour cette interpénétration des imaginaires autour de la Méditerranée d'aujourd'hui. Et, de fait, on est forcément surpris d'avoir l'impression de ne pas distinguer entre deux univers, outre la langue dans laquelle chante Dorsaf.
Mélodies nées au Liban ou en bord de Seine semblent être du même matériau, de la même palette, des mêmes humeurs. Le pétillant de Fairouz semble éclairer les spleens de Barbara, qui donne son intelligence si pointue aux romantismes de la chanteuse orientale. Une rencontre virtuelle et interculturelle originale, Orient et Occident réunis.
D'après Bertrand Dicale
Production internationale : Accords Croisés
Avec le soutien de : Institut français de Tunisie / La Cordonnerie, SMAC des Pays de Romans
Avec le soutien du programme d'aide à l'accompagnement de carrière de l'action culturelle de la SACEM.
Distribution :
Dorsaf Hamdani : chant
Daniel Mille : accordéon, accordina, direction musicale
Zied Zouari : violon, alto
Yousef Zayed : percussions, oud
Lucien Zerrad : guitare, oud, arrangements
« Barbara et Fairouz hantent l'imaginaire des chansons française et arabe : dans cet hommage croisé, la tunisienne Dorsaf Hamdani imagine le dialogue entre les deux divas (...) relecture ravissante.»
« Le bel alliage qui compose son timbre vocal, fait d'un subtil dosage, de minéralité et de sensualité, la rendait quasiment exclusive pour cette entreprise où l'on passe des mélismes moyen-orientaux à la diction épurée du français classique, de la complainte envoûtante limite sulfureuse de 'La Fille Chalabi' au béant désespoir de 'Soleil Noir'. »
« Une fois de plus, on succombe au charme de ce voile léger, semblable à une transparence, que la chanteuse tunisienne conserve dans sa voix à la manière d'une pudeur, et qui pique inlassablement notre plaisir. »
« Orchestrations sensibles, dépouillées, interprétation touchante : Barbara + Fairouz est la plus belle surprise poétique de l'automne. »